Tuesday, April 7, 2009

lundi 9 mars 2009
Il faut que tu sortes de ma tête un jour. Il faut que j’arrête tout ça. Voir que je te parle entre les branches et qu’on arrive à se comprendre… s’espionner toute une vie… impossible. Je suis tannée mais c’est plus fort que moi je ne peux pas m’en empêcher. Il faut que je sois au courant de tes pensées, ce que tu fais. J’aime lire ta poésie, ce que tu écris. C’est comme lire le journal le matin. J’ai toujours été fouineuse mais là ça en vient obsessif! À go on sort de nos têtes, ok? Go! J’ai rêvé à toi deux fois cette semaine, et tu étais méchant. Tu me donnais un coton ouaté noir avec un gros tigre dessus, et je le voulais pas. Tu me forçais à le prendre et j’ai dû m’enfuir. Tu me poursuivais en me lançant des frisbees géants au ralenti. Que s’est-il passé dans ta vie ces derniers temps pour que tu reviennes dans mes pensées? Are we still chained ? Nos cerveaux communiquent inconsciemment, comme ils l’ont toujours fait, à notre insu. Ils nous jouent des tours, alors qu’on essaie de marcher chacun de notre côté, ils nous raccrochent à dos. C’est dur, je veux avancer, penser à autre chose. Le premier amour, c’est dur à oublier je crois. Le vrai. Tu n’es plus dans ma vie depuis longtemps, ça c’est sûr, alors pourquoi toujours je me sens ramenée vers toi? Il faut se faire confiance et le reste viendra. La peur de briser ces chaînes si solides. Ces chaînes qui m’ont fait peur parfois et m’ont fait sentir prisonnière. Des chaînes sur lesquelles j’ai tiré et qui m’ont fait reculer. Il faudra bien qu’elles se brisent un jour. En même temps il n’y a rien de mal d’être curieux et de regarder ce que l’autre fait quand on aime ce qu’il écrit. Mais est-ce de la curiosité malsaine? Je ne sais pas. On dirait qu’il faut que j’élucide un mystère et qu’une fois ça réussit je vais pouvoir continuer. Mais on est pas dans un film et j’ai pas de mystère à résoudre. Je sais pas pourquoi j’ai posté ça, je pense que j’avais juste envie de partager ce sentiment avec toi. Ou au pire juste pour que tu ris de mon rêve avec les frisbees. C’est bon pour la santé de rire.

Sunday, April 5, 2009

vendredi 3 avril 2009
Doutes.
Des mouvements devant la glace
La glace qui frappe à chaque mouvement
L'oeil gauche qui regarde
à travers la moitié de ma face
Elle s'agite malhabillement
L'oeil droit qui regarde ;

Aléatoirement dans le miroir
Les ombres s'alignent
Je me découvre nue
Soulevant le bras pour boire
Tes mensonges tout crus
S'infiltrent dans la ligne
Aussi bien que le liquide
L'oeil gauche chauffe
Le regarde perfide
Le reflet amorphe

Je câle moi-même synchronisée
Avec le flot qui coule
Faire le point, me sauver
Me tenir loin de la houle
Rester loin de toi.
Rester loin de moi.
Publié par Njosnavelin à l'adresse 14:08 0 commentaires